Pets leave paw prints on your heart (Ha Kun & Jin Seo)

Fluffy friends are the best ones

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21/06/2018
Tenue

Une belle journée s’annonce aujourd’hui pour le premier jour de l’été. Je commence de travailler plus tard qque prévu et j'ai déjà déposé No Ah au jardin d’enfant, je vais donc en profiter pour sortir Masaru et Haru. Je sais qu’il adore les promener aussi et j’y vais parfois avec lui, mais ce n’est pas toujours facile de surveiller les enfants et le petit garçon explorateur qu’il est. Entre lui et Masaru parfois je ne sais plus où donner de la tête. Haru aime bien courir aussi, mais étant plus vieux, il m'obéit. Masaru est tout jeune, il ne m’écoute pas toujours … En même temps, il n’a même pas encore un an, son éducation est à faire et ça avance petit à petit. Cependant, il reste un chiot très curieux, qui aime courir partout et qui n’écoute pas toujours. Parfois No Ah veut tenir une des laisses, alors je lui laisse Haru qui est en général plus calme ou qui m’écoutera si je le rappelle pour qui ne tire pas trop. Par moment, monsieur devient capricieux et il veut la laisse de Masaru, qui est beaucoup moins gérable et qui tire beaucoup. Avec moi ça va, je peux retenir le poids du chiot, avec No Ah c’est plus difficile, il se laisse entraîner. Il est déjà tombé et a eu de belles égratignures sur les genoux. Alors maintenant je lui dis non et parfois il boude, c’est l’âge j’imagine. Tout ça pour dire que parfois je sors les chiens avec No Ah, mais pas toujours, c’est plus simple d’y aller seul.

J’aime mon fils et j’assume pleinement mon rôle de père célibataire, il n’y a aucun souci avec ça, mais c’est plus pratique quand je peux promener les chiens quand il n’est pas là. Même si c’est vrai que ça nous fait un moment passé tous les deux, avec mon travail il m’arrive de ne pas être très présent, alors il va au jardin d’enfant ou Mee Na, sa baby-sitter le garde. Bientôt il ira à l’école … Le temps file beaucoup trop vite. Je soupire, c’est mignon de le voir grandir et apprendre de nouvelles choses, mais ça me fait un petit pincement au coeur aussi. En plus, il ressemble énormément à sa mère, surtout ses yeux. Sa mère qui m’a laissé pour un autre car elle ne voulait pas assumer un bébé. On était jeune, d’un côté je peux comprendre … Elle voulait avorter au départ, mais je n’ai pas pu me résoudre à la laisser faire et maintenant que No Ah est là, si c’était à refaire je n’hésiterai pas une seconde.

En arrivant au parc, j’ai retiré leur laisse aux deux chiens pour qu’ils gambadent un peu. Ils ne sont pas méchants et de toute façon je fais attention. Masura est encore petit, il est loin de son poids d’adulte alors en général les enfants s’approchent plus facilement. Donc je garde un oeil sur lui, il a beau avoir l’habitude et être adorable, on ne sait jamais. Haru, du haut de ses 6 ans est beaucoup plus imposant et son poil blanc touffu lui donne des airs de gros nounours. Masaru s’éloigne un peu trop et je le rappelle en accélérant le pas pour le rattraper. Il s’arrête un peu plus loin visiblement intrigué par un inconnu. Masaru est très curieux de tout et tout le monde. Chaque fois que je fais prendre son bain à No Ah il vient voir ce qu’il se passe jusqu’à mettre son museau dans l’eau si je ne l’empêche pas. En fait je n’ai pas un enfant à la maison, j’en ai trois.

-    Masaru vient ici, ne va pas embêter tout le monde.

Je remet sa laisse au jeune chiot avant de lever mon regard vers le jeune homme en face de moi.

-    Désolé, il encore jeune et il ne peut pas s’empêcher d’aller saluer tout le monde on dirait.

Haru trottine tranquillement jusqu’à moi venant embêter Masaru au passage. Au départ j’avais un peu peur qu’ils ne s’entendent pas puisqu’ils sont deux mâles et que Haru a vécu 6 ans seul. Il avait l’habitude de voir d’autres chiens quand j’allais chez ma soeur ou chez mes parents, mais il n’avait jamais vraiment vécu avec eux, heureusement tout semble bien se passer.
 

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Tenue
On était bel et bien en été, oui. La chaleur se faisait ressentir dès 9 heures du matin. Il était certain qu'Ulsan serait recouvert par une canicule dans quelques jours, alors autant sortir avant qu'elle ne commence à pointer le bout de son nez.
Je bâillai légèrement en piquant du nez sur mon petit-déjeuner en réfléchissant à la journée qui m'attendait. Ce matin, pas d'impératif ! Les cours à l'université étaient suspendus et mon patron ne semblait pas avoir besoin de moi pour tenir la boutique. J'avais prévu de passer chercher une commande avant de rejoindre le parc, ou même de passé prendre à emporter au Starbucks...
Après tout, quoi de mieux qu'une boisson fraîche quand la chaleur se faisait ressentir ?
C'est en finissant ma dernière tartine que je quittai l'appartement, mon appareil photo à la main et mon sac sur le dos. C'était le jour parfait pour tenter une petite séance photos naturelles au parc et il me tardait de tester le nouvel appareil que m'avait offert ma meilleure amie. Comme prévu, je pris le bus jusqu'au Starbucks qui, heureusement, n'était pas encore bondé de monde à cette heure. J'étais chanceux. En ce premier jour d'été, ils avaient réarrangé leur grande liste de smoothies, et ce fut presque trop difficile de choisir.
C'est après dix bonnes minutes d'indécision que j'optai finalement pour le vanille-banane que le serveur m'avait conseillé.

Le parc Daewangan n'était plus si loin à pieds et les gens commençaient déjà à se pressés dans les rues. C'était plutôt animé pour un jeudi matin...
Le parc, lui, n'était presque pas rempli. Je pouvais remarquer des personnes âgées lisant tranquillement leur journal au soleil et des joggers qui profitaient de cette matinée ensoleillée pour se mettre vraiment à fond. Quelques personnes promenaient leurs chiens, aussi, ce qui me poussa à m'attarder sur ceux que je voyais passés, en tant que bon gaga des animaux.
Le bord de mer me semblait un bon endroit pour commencer ma séance photo, je pouvais aisément m'installer sur un rocher afin de photographier tout ce qui me tapait aux yeux. J'effectuais quelques tentatives sans réellement être satisfait du résultat, en soufflant de nombreuses fois. J'avais tendance à m'impatienter quand je n'arrivais pas à mon but, et je comptais bien ressortir vainqueur avec au moins une photo potable pour ce matin, même si je devais attendre là pendant des heures qu'une occasion se présente. C'est une minuscule tache verte qui attira bien vite mes yeux curieux. Un lézard se prélassait simplement là, à quelques mètres de moi. Cette opportunité était bien trop belle pour que je la laisse filer, et la petite bestiole ne semblait pas encore m'avoir remarqué, il ne me restait pas longtemps avant que ce soit le cas, d'ailleurs. Je m'armai de nouveau de mon appareil, me préparant à appuyer avant de me relever, surpris. Une boule de poils bruns clair venait de filer devant mes yeux sans que je puisse réaliser que la bestiole fuyait à cause du bruit. J'avais soupiré encore une fois, me relevant pour remarquer un petit Akita qui me fixait curieusement.

- Coucou toi !

Je m'étais agenouillé afin de le caresser légèrement, me doutant que son maître n'allait pas tarder à venir le chercher. Je ne pouvais m'empêcher de lui offrir des caresses, en bon gaga des boules de poils, encore une fois. En plus de ça, cette race de chiens japonais était particulièrement adorable, et en voir un me donnait l'envie d'en adopter un, moi aussi. Mais encore une fois, avec Gato et les reptiles d'Eunjoo à la coloc, l'idée me semblait peu réalisable.

- Il ne m'embêtait pas, il n'y a pas de mal, ne vous en faites pas.

En me relevant, j'avais salué son maître d'un hochement de tête poli. Une nouvelle boule de poils attira mon attention à nouveau. Celle-ci semblait bien plus réservée, mais elle ne s'était pas empêchée de venir embêter le petit Akita qui s'appelait visiblement Masaru. J'eus un peu plus de mal à reconnaître la race du second. À vrai dire, je ne pouvais pas me dire connaisseur en races de chiens, mais je gardais en mémoire les fois où j'avais fait des recherches dans l'idée d'en adopter peut-être un, un jour.

- Oui, il m'a l'air d'être plutôt curieux !

Je m'accroupissait à nouveau pour offrir des caresses au blanc, cette fois-ci. J'y allais doucement afin de ne pas lui faire peur, car celui-ci semblait bien plus peureux que le brun. On me disait souvent que mes yeux brillaient presque comme un gamin devant une glace lorsque j'avais affaire à des animaux, j'espérais que ce n'était pas le cas.

- Il s’appelle Masaru, donc ? Et quel est le nom du blanc ? Ils sont beaux !

Encore une fois, je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir un petit pincement au cœur. Je me doutais du bonheur que procurait un animal, et voir ces deux-là me donnait toujours plus envie de trouver un compagnon à quatre pattes.
 

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21/06/2018
Tenue

C’est toujours agréable de promener les chiens quand il fait aussi beau et en plus pas trop chaud. Parfois j’en profite pour emmener No Ah avec moi, ça le fait sortir aussi, mais c’est de la surveillance en plus alors je ne le fais pas tout le temps. Pour ce matin je l’ai déjà déposé au jardin d’enfant. Le jeudi je commence à travailler un peu plus tard et j’ai le temps d’aller promener tranquillement les deux chiens avant d’aller commencer mon service à la clinique vétérinaire. J’aime beaucoup le travaille que j’ai pu décrocher ici. Je m’entends bien avec mes collègues et les auxiliaires vétérinaires qui nous assistent. Je sais que je ne resterai probablement pas indéfiniment employé là-bas, car mon but est de tenir ma propre clinique, mais pour le moment je m’y plait bien. Je fais parfois beaucoup d’heures ou alors c’est mon poste de bénévole chez les pompiers qui me prend un peu plus de mon temps. Il y a peu j’ai posté ma candidature pour être appelé en cas d’intervention qui impliquerait un animal et qui aurait besoin de la présence ou des soins d’un vétérinaire. Cela n’arrive pas tous les jours, mais en cas de besoin, c’était important pour moi de faire ces démarches.

Comme souvent Masaru se montre curieux et aventurier, suivi d’un peu plus loin par Haru. Il faut dire que l’Akita est encore jeune, il n’a même pas un an, c’est normal pour un chiot de cet âge d’être curieux. De faire des bêtises aussi, combien de fois est-ce qu’il a mordu mes chaussons, les coussins ou le plaid qui sont sur le canapé … Un chiot c’est comme un enfant, il faut faire son éducation. D’autant plus que les akita ont parfois leur petit caractère, bien qu’ils soient aussi réputés pour être calmes et proches de leur maître. Tout aussi joueur que le spitz japonais alors Haru et lui s’entendent à merveille. L’akita est généralement un chien très intelligent et agréable à éduquer. J’ai eu plus de mal avec Haru, le spitz étant plus caractériel, mais maintenant c’est un amour et il obéit très bien. Masaru est encore un petit chiot, loin de sa taille d’adulte et pourtant il est presque aussi grand qu’Haru qui lui est grand pour sa race. Il mesure environ 38 cms au garrot pour 10 kilos, en sachant que Masaru étant un mâle pourrait mesurer le double une fois adulte. En tout cas Masaru ne manque pas de sociabilité et il est déjà parti embêter un jeune homme. Au moins il n’a pas l’air dérangé par la présence de l’animal.

Haru reste un peu en retrait, le spitz japonais est une race plus hostile vis-à-vis des étranger et doit souvent apprendre à connaître quelqu’un avant d’être aussi sociable.

-    Oui très, il est encore jeune, il s’intéresse à tout et tout le monde, surtout s’il peut avoir un peu de caresse et de nourriture.

Cependant, je n’aime pas trop quand on donne n’importe quoi à Masaru, un animal ne peut pas tout manger et un akita encore mois. Ils ont un estomac fragile, il digère moins bien et sont sujet à de nombreuses allergies alimentaires.

-    Masaru, c’est bien ça et l’autre c’est Haru.

Rien que par les noms de mes chiens on peut deviner que j’ai un attrait particulier pour la culture japonaise et quand on connaît leur race également, un akita inu et un spitz japonais, deux race du pays du soleil levant.

-    Vous aimez les animaux ? demandais-je en observant la façon dont le jeune homme regarde les chiens.

Je côtoie tous les jours des animaux et leur maître alors à force je sais reconnaître plus ou moins facilement une personne appréciant les animaux. Même si malheureusement, dans ce genre de métier on voit aussi de tout niveau maîtres, du mauvais côté de la chose … Certains sont d’une bêtise sans nom et je plains les pauvres bêtes qui sont avec eux. Masaru est tout content de s’être fait un nouvel ami, tandis qu’Haru est plus prudent. Je répète l’appareil photo dans les mains du jeune homme et je continue naturellement la conversation.

-    Vous êtes photographes ?